L’opérette « La Vie parisienne »: une œuvre trépidante et pétillante!
BP Arts Média , Josée Laberge, 28 octobre 2024
Après avoir fait salle comble en 2023, l’Opéra bouffe du Québec (OBQ) revient avec six représentations de l’opérette La Vie parisienne, œuvre célèbre de Jacques Offenbach, du 26 octobre au 3 novembre 2024 au Théâtre des Muses de la Maison des arts de Laval. Retour sur cette première plus que réussie!
Mise en scène par Alain Zouvi et sous la direction artistique et musicale de Simon Fournier, onze solistes, une quarantaine de choristes, l’orchestre de l’OBQ et les Chambristes du Grand Montréal, tout ce beau
monde a travaillé très fort pour nous proposer un spectacle qui nous en met plein la vue et les oreilles!
Préparez-vous à passer un pur moment de divertissement où le temps s’arrête dans le Paris du début du 20e siècle, en 1900, avec des airs endiablés, parfois coquins, des intrigues amoureuses et des supercheries, où tout est prétexte pour glorifier le plaisir et l’amour.
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L’Opéra bouffe « La vie parisienne » : Un délicieux vent de fraîcheur, de rires et de
joie de vivre!
CULTUREILLIMITEE.COM, Luce Langis, 27 Octobre 2024
Nous sommes bel et bien dans une gare parisienne de 1900… dès qu’on entre à la Maison des arts de Laval, du 26 octobre au 3 novembre prochain. C’est à une soirée vraiment magique que nous a conviés l’Opéra bouffe du Québec, en nous faisant vivre ce voyage fabuleux, fou, drôle, exquis à tous
points de vue…
Pour cette opérette de Jacques Offenbach, tout a été mis en place pour nous faire revivre l’atmosphère d’une gare de train parisienne du début du siècle dernier… Des dizaines de femmes de la haute société, habillées en vêtements d’époque et portant de grands chapeaux à plumes, parlent entre elles en attendant le train. Elles se promènent parmi nous, les spectateurs anachroniques du 21 ème siècle …
Arborant de fabuleux costumes, fières, et le nez en l’air, elles portent en cage leur oiseau et se racontent les dernières nouvelles de l’heure… Sur le côté du hall, une femme fait tourner la manivelle d’un piano mécanique à rouleaux. Le train siffle… Le chef de gare arrive… Prenez place, mesdames et messieurs, dans cette aventure parisienne qui vous fera vivre deux heures de folie, de rires, de créativité et de quiproquos
suaves.
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CRITIQUE – UNE VIE PARISIENNE OLYMPIQUE !
REVUE OPÉRA , Pascal Blanchet, 7 novembre 2024
En 1866, au sommet de sa carrière, Offenbach reçoit la commande d’un opéra bouffe pour le Palais-Royal. Ce théâtre consacré au vaudeville met en vedette toute une troupe d’acteurs comiques à la forte personnalité. Leur seul défaut : ce ne sont pas de vrais chanteurs. Dans les pièces qu’ils jouent d’ordinaire, ils lancent de petits couplets ici et là, mais jamais très élaborés.
Or, Offenbach prévoit écrire beaucoup de musique ! Les journalistes de l’époque rapportent
l’inquiétude du compositeur qui devra écrire pour « l’aphonie » de tel acteur, le timbre « un peu
voilé » de celui-ci ou encore « le registre indécis » de celui-là. Ironiquement, le chef-d’œuvre d’Offenbach est de nos jours universellement adopté par tout le monde lyrique, si bien qu’il est aujourd’hui entre les mains – les gosiers plutôt – de « vrais » chanteurs d’opéra, habitués à interpréter Mozart, Gounod, Bizet, voire Puccini, sans que leur parcours les ait nécessairement préparés à maîtriser l’art de dire des blagues. Le danger est des e retrouver avec de grands chanteurs qui ne sont pas toujours de grands comédiens, ce dont Lavie parisienne va pâtir davantage encore que La belle Hélène, par exemple, ou La Périchole,
œuvres conçues pour des artistes plus exercés.
Avec son flair habituel, l’OBQ a rassemblé une fine équipe d’excellents chanteurs, qui se débrouillent bien en comédie, mais à des degrés divers. Ainsi, Emmanuel Hasler, avec sa voix magnifique, joue un peu sérieusement le rôle de Gardefeu, personnage chez qui on verrait un peu plus de fantaisie (on lui pardonne : il revient tout juste d’Europe où il est allé chanter dans Nabucco de Verdi !). En Bobinet, le compère de Gardefeu, Samuel Tremblay semble s’amuser davantage et use très intelligemment de sa jolie voix de baryton léger.
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